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Compte-rendus 2008 - 01 - Morvandiau

Jean-Paul stéphan                                                                             17 mars 2008

 

 

 

Morvandiau : pluvieux, glacial…convivial et génial!

 

 

 

 

            Après ma première course (sur route, 1ère catégorie) à Joinville le 09 mars, je me demandais comment j'allais récupérer. Ma foi il semble que tout se passe bien : le mardi je réalise une sortie de "vtt sur route" avec mon (superbe) Evo2 2008 : 1h20, 6 côtes, 760m de dénivelé…Une sorte de concentré de Morvandiau. J'alterne quelques thèmes : assis, danseuse, relance en sommet de côte, vélocité…mais jamais d'intensité extrême, il y en a eu assez dimanche et par ailleurs je veux faire de la force bien intense le lendemain sur route. J'effectue le dernier quart d'heure en singletrack bien technique pour "garder la main".

Le lendemain, il fait un vent à décorner les embouts de cintre…Après 4h d'enseignement de gymnastique, je pars quand même, à 13h, pas trop gaillard. 20km/h sur le plat, je courbe l'échine…à 13h30 je retrouve 5 copains, ouf du renfort! On choisit une boucle de deux petites heures, un peu échaudés par un tel vent. Je trouve une section qui me permet d'enchaîner une pyramide de force 1'-2'-3'-4'-5'-4'-3'-2'-1' sur 52X12, parfois vent de face (28km/h, ouille!), parfois vent de dos (50km/h, vraoum!), avec 1' de récup entre chaque répétition. À la fin j'ai bien mal aux quadriceps, objectif atteint! De retour à Saint-Dizier, on trouve que le vent a un peu faibli, on rajoute une heure, à la fin j'ai 3h01, ça va (je voulais faire 3h30 mais avec un tel vent je pense que c'est aussi bien d'écourter un peu).

 

Rouler plus vite dans mes mains!

 

            En rentrant à la maison, Jules et maman Lolo m'accueillent en disant qu'ils sont fatigués, qu'ils ont dû se taper tous les cartons…Je me demande ce que c'est que cette histoire de cartons : Lolo m'indique alors des piles dans les étagères…Les premiers exemplaires de VTT Rouler plus vite sont là! J'en prends un dans mes mains, trois années de travail qui se concrétisent dans ce bloc compact et relativement lourd de 17X24cm et 430 pages, c'est assez jouissif, même si la fatigue de la sortie me ramène vite au projet d'un bon repas! Quand même, je dis à Lolo de faire une photo, il faut fixer l'instant, je n'en referai pas un tous les jours!

 

Le soir, je compulse un peu l'ouvrage et commence à flipper un peu : et s'il y avait une erreur, une coquille, une bourde? Qu'importe, les dés sont jetés. Je note une petite tache noire en bas de la page 299, j'ai l'impression que les lecteurs ne vont voir que ça! Puis je me raisonne et me dis que quand même ça a de la gueule, c'est bien fini, et que surtout c'est le fond qui compte. Finalement vers 22h je m'endors comme un bébé.

 

Le top de la mauvaise foi.

 

            Le jeudi, je travaille sans rien faire de spécial au niveau sport, je me sens un peu fatigué de ma sortie venteuse de la veille, ça m'est rentré par tous les trous, faut le temps que ça ressorte…Bon, je m'égare!

Vers 20h, je jette une oreille au journal télévisé de temps à autre. Un sujet sur l'obésité infantile capte mon attention : il est question de supprimer les aliments sucrés placés aux caisses : des produits qui entraînent un "achat d'impulsion" comme disent les pros du marketing (beurk). Un nutritionniste explique, logiquement, que les produits sucrés ne sont pas les seuls responsables de l'obésité. En revanche, un responsable d'un groupement commercial et industriel "explique" avec une parfaite mauvaise foi que 80% des produits placés aux caisses sont sans sucres…C'est FAUX! Ils ont l'appellation "sans sucres", mais ce n'est qu'une histoire de termes conventionnels, on ne le dira jamais assez aux jeunes, aux parents…Les chewing-gums "sans sucres" sont sucrés aux polyols : Xylitol, sorbitol, maltitol et que sais-je encore. Le bilan calorique est en gros le même! Seuls les produits aux édulcorants sont moins hargés en calories…mais les édulcorants sont cancérigènes d'une part, et d'autre part provoquent un appel de sucre a posteriori. Avec ça les vendeurs de produits sucrés sont doublement gagnants! Ne vous laissez pas avoir, mangez des fruits!

 

Vendredi, c'est le cirque.

 

            Vendredi matin, je trouve 1h25 pour aller récupérer sur mon Evo2 mais sur la route. Je fais à peine le tour de la course du 9 mars, qu'on faisait en 50 minutes. Si c'est pas de l'alternance d'intensités ça! J'ai 123 pulsations de moyenne au retour, à comparer aux 154 du 09 mars. Je suis sur mon "moins trente et un"…Je préfère faire cette récup sur l'Evo2 dans la mesure où je vais courir en vtt ce week-end. Et puis si à un moment donné je veux faire une "digression" dans un chemin, je peux!

L'après-midi, je remets ça mais en x-country boueux cette fois. Néanmoins je trouve deux côtes goudronnées pour bien maîtriser mes intensités, et une troisième en chemin où il faut trouver de l'adhérence : 163, 170, 166, les pulsations montent bien, le bonhomme aussi semble-t-il. Sur le final, un plongeon du vélo et du pilote dans un ruisseau bien chargé par les pluies actuelles me permet d'économiser deux tiers de jet d'eau. Les petits ruisseaux sales font les grands vélos propres.

Après chacune des deux sorties je m'étire consciencieusement. Le matin, Jules est à côté de moi, il imite, avec des "Aïe!" quand ça tire, c'est trop marrant!

En fin d'après-midi, j'emmène Jules voir un cirque dont le chapiteau est planté dans le village pendant deux jours, ça ne doit pas être la grande vie pour eux mais en même temps il y a là une forme de liberté. On roule, ils roulottent…Jules veut absolument y aller le vendredi, pas le samedi, car son copain Corentin y sera…En fait il retrouve une grande partie de sa classe! Une soixantaine de personnes se tassent sous le petit chapiteau, sous lequel une famille (papa, maman et Charlene, sept ans) assurent le spectacle. Jules est particulièrement impressionné par les contorsions de Charlene, presque son âge…Elle réalise notamment des figures acrobatiques dans un cercle métallique à deux mètres du sol, la prise de risque est réelle et elle est seule comme un grande, papa et maman restent derrière le rideau. Belle école d'autonomie. En la regardant je vois à la fois un joli niveau pour son âge et tout le chemin qui reste à parcourir pour accéder au véritable haut niveau. Un véritable TRJV (TRophée d'une Jeune Virtuose…).

Au milieu du spectacle : entracte! Pour les gens du cirque c'est le moment de faire son beurre en plus des entrées. Je choisis une carte postale "destinée à aider Charlene à devenir meilleure artiste"…Mais ce sont les barbes à papa qui ont le plus de succès. Jules me demande pourquoi il n'y a pas droit : "Tu vois bien que papa n'a pas de barbe"…Puis, plus sérieusement : "C'est plein de sucre, on mangera comme il faut en rentrant". Pauvre enfant n'est-ce pas?

Le spectacle reprend dans une atmosphère très détendue, les enfants sont aussi occupés par les barbes à papa que par les numéros. La petite Typhaine me demande "Papa de Jules, est-ce que j'ai de la barbe à papa sur la joue?""Oui, plein!". Au final, les applaudissements sont comme les gamins : nourris.

Le soir, Jules me dit "Hein que c'était trop bien le cirque! Il commente joliment le numéro du clown qui faisait semblant de donner un sifflet à un jeune tout en le gardant dans sa main, et qui mettait des coups de pied au derrière de sa femme. La capacité des jeunes à s'émerveiller de tout est elle-même un émerveillement. D'autant que le lendemain matin, les paroles de Jules me font comprendre qu'il a cru que le clown était un monsieur à part, il n'a pas vu que c'était le même que celui qui faisait le jonglage et les présentations…

 

Tschopp!

 

            C'est une bonne maladie : les magazines se mettent  parler d'écologie l'un derrière l'autre. Après le VTT Mag d'avril 2008, voici Sport et Vie de mars – avril 2008 qui dresse une suite de portraits de sportifs "verts". Amateurs de bons titres, à Sport et vie ils ont titré "Allez les verts!". Ça commence avec…un cycliste professionnel sur route! Belle surprise, non? Il est question du Suisse Johann Tschopp, qui fait preuve d'une belle philosophie, traduite en actes qui plus est. Il ne jette aucun emballage par terre en course. Rien que cela suffit à le mettre hors concours dans le peloton cycliste pro! Mieux, il est en train de convaincre plusieurs de ses équipiers de Bouygues Telecom d'en faire autant. Les petits ruisseaux font les grands fleuves, vive les petits ruisseaux! Encore plus fort, il a récemment revendu sa voiture! Déjà, avant, il roulait le moins vite possible (en voiture…). Il en ressent…une liberté accrue, paradoxalement. Il va remplacer sa chaudière, pas à cause du dopage, non! mais pour l'écologie. Chaudière à mazout remplacée par des panneaux solaires, a priori il n'y aura pas photo (mais il y aura des photons…). Il utilise des noix de lavage en lieu et place des lessives traditionnelles (rq : je le fais aussi parfois tout en sachant que finalement ça pose aussi des problèmes car pour répondre à cette nouvelle demande des terrains à essences végétales variées sont remplacés par des cultures intensives de l'arbre qui produit les noix de lavage qui contiennent de la saponine). Il trie tout, et surtout il ne considère pas le vélo seulement comme un engin qui permet de gagner des courses et de l'argent, mais plus largement comme un moyen de locomotion propre et d'avenir. Bref, il voit plus loin que le bout de son nez!

 

Samedi…de  me reposer.

 

            Samedi, veille de Morvandiau, je cherche à me reposer. Le matin j'emmène Jules à la baby-gym, c'est trop mignon de voir ces petits bouts se mouvoir dans tous les sens. Au bout d'une heure de parades aux barres asymétriques, j'ai bien chaud, d'autant que la température est plus que printanière! Si ça dure demain ça va couler sous le casque…

L'après-midi : plan piscine. Jules saute dans tous les sens, je fais le MNS. Parfois ce n'est pas du luxe. Il commence à sauter où il n'a pas pied (1m20…) et revient en nageant plus ou moins sous l'eau…jusqu'à un moment où je le vois allonger ses deux bras vers moi comme pour m'implorer "Sors-moi de là!". Je le sors! Un peu refroidi sur le coup, il y retourne quand même avec la consigne de bien ouvrir les yeux au cas où ça recommence, et de nager vers le bord…"Oui mais il y a de la mousse et je ne vois rien". Ce n'est pas faux…

Vers 17h on retrouve des petits copains qui ont fait une sortie vtt, Jules demande son vélo, je vais chercher ça, il reste avec eux pendant que je sens une hypoglycémie me tomber dessus…Je me "cale" avec une orange et des noix de jardin (pas des nains de jardins!), et finalement j'enchaîne directement avec un bon plat de pâtes juste avant 18h! La faim justifie les moyens. Puis je me masse un peu devant la télé…

Un des jeunes du club est noir comme l'ébène. Rentré à la maison, Jules me demande "Pourquoi Yohann il est resté noir alors qu'il n'est plus dans le pays où les gens sont noirs? Celle-là je ne l'avais pas venue venir! Je lui explique la différence entre bronzage et pigmentation avec des mots de six ans…Puis il me voit sortir un gel énergétique Windose de son emballage, qui ressemble à une seringue. Jules me demande "C'est de la Super Glue?". Si demain je suis collé…!

Bref, ce samedi c'était "Jules actif – papa oisif". Je me rachèterai demain. Du moins j'espère. Mais je me suis senti bien fatigué ce samedi…

 

Collé dans la boue du Morvandiau.

 

            Je dors neuf heures, à la bonne heure. Vers 8h30 je pars pour le Morvandiau avec mon ami David Jobert, tatoué Lapierre et très motivé pour lancer des actions dans notre club. Le plateau de Langres nous lance une sorte d'avertissement : pluie et 6°, la pluie cesse à l'arrivée dans la vallée dijonnaise, mais le Morvan ce n'est pas une vallée…

Nous arrivons à Autun une heure et demie avant la course et le moins qu'on puisse dire c'est que l'on resterait bien dans la voiture! Il pleut, il fait 6°, on aurait pu faire la course à Langres…J'espère que les organisateurs ne sont pas trop déçus de cette météo, moi en tout cas je sais que le vtt est aussi une affaire de "tout temps", on fera avec cette météo à rapporter du linge sale…

 

 

 

 

Je m'échauffe dehors tandis que Pierre-Yves Facomprez a choisi le home-trainer…pas bête. Mais trompeur : le home-trainer réchauffe beaucoup, du coup Pierre-Yves part en manches courtes! Moi j'ai un sous-maillot chaud et un (superbe) maillot Lapierre manches longues, dans les tons bleus et blanc…pour l'instant. À l'arrivée ce sera blanc foncé!

Pierre-Yves fait deux tiers de course dominateurs avant de prendre un coup de froid et de moins bien sur la fin, il se fait alors passer par Rémy Pompanon, celui-là même qui avait terminé deuxième de l'édition précédente (2006) derrière…moi. Lui est jeune et progresse, moi je vieillis…Aujourd'hui je me sens même particulièrement "vieux". Alors que je suis monté à 182 battements par minute, ce dimanche je ne dépasse pas 170bpm, "ça ne veut pas". J'imagine que j'en ai un peu trop fait, l'enjeu de la semaine à venir sera de savoir me retenir. Un après-midi cinéma pourrait m'aider?

En tout cas je débute la course à la 7ème place, incapable de donner un coup de collier (ou de mollet) pour m'accrocher aux plus rapides. Je manque de forces, je tourne les jambes, je profite des sections techniques pour me refaire un peu, je finis par apercevoir la 4èmeplace (qui deviendra la 3ème suite à un bris de chaîne devant), c'est Laurent Certain qui fait déjà preuve d'une belle santé mais qui souffre du port de lunettes de vue, tout comme Simon Raymond qui roule avec nous un moment aussi. Lolo me lâche un peu, je le rattrape dans des descentes…Puis il me lâche plus sérieusement malgré un arrêt essuyage de lunettes! Bien vu.

Sur la fin je lâche Simon Raymond, je ne sais pas trop comment, je termine pratiquement sans frein (le Morvan c'est abrasif), ça donne quelques descentes stylées…

À 1km de l'arrivée, sur la route, je me fais passer par deux balles, Chartier et un jeune du team OffRoad, ils sont nettement plus "énervés" que moi qui ressemble plus à un frigo (vide) qu'a autre chose. Je m'accroche quand même aux roues et je fais bien car je réussis à les battre au sprint, une vingtaine de centimètres devant Chartier. Fermez le ban, on se serre la main histoire de faire couler la boue des gants, puis on repart chacun de son côté en tremblant comme des feuilles et en rêvant de quelque chose, n'importe quoi pourvu que ce soit chaud! En effet, depuis 10km il pleut des cordes. Et pas une pour nous tirer…

Je me "douche" au jerrican, je fais un tour au lac pour plonger les affaires les plus sales et m'avancer un peu, je mange tout ce qu'il y a dans un sac que j'ai préparé chez moi…puis je file à un Mac Do en face pour en rajouter un peu! Je crois que j'avais faim…La faim justifie d'être moyen? En tout cas j'étais très…moyen.

 

 

Le Mc Do, ça me gave!

 

Je pense quand même à emprunter l'appareil photo de l'ami David Jobert, je l'attends près de la ligne d'arrivée, en plein vent, où je me dis que je vais finir de crever! Il arrive après plus de trois heures de bataille boueuse et me confie qu'il a beau avoir fait des matches de tennis de plus de trois heures en plein cagnard, après ça il est vraiment un héros! Son sourire laisse apparaître une blancheur dentaire qui contraste fortement avec le marron ambiant…Au moment de se changer, il n'arrive pas à retirer ses chaussures, il prend des crampes quand il se baisse, une crampe appelle l'autre, je lui retire ses pompes, ça sent la rigolade boueuse!

Tous les coureurs qui arrivent claquent des dents. Morvandiau de diau! si ça continue comme ça la Terre va trembler!

Les podiums se déroulent dans une ambiance assez dégarnie, ça ne m'empêche pas de féliciter les organisateurs qui le méritent encore plus par ce temps-là!

 

 

 

Rouler plus vite…quand même.

 

            Je gagne ma catégorie, mais pas si loin que ça il y a un certain Denis Noël qui, à mon avis, va jeter un œil sur le parcours de Pra-Loup…Quelques coureurs viennent chercher les premiers exemplaires de VTT Rouler plus vite, mais de manière générale chacun n'a qu'une envie : se fourrer dans la voiture et mettre le chauffage à fond, au besoin en le complétant par des moyens personnels, embaumants et hilarants (no comment!).

 

L'exploit vert du jour…Bravo Clément Lhotellerie!

 

            Le soir, après avoir remué mes affaires dans tous les sens sous un jet d'eau pour les prélaver et après avoir mangé, je m'affale un peu devant la télé, j'ai enregistré la dernière étape de Paris-Nice où se distinguent notamment Rémy Pauriol et Clément Lhotellerie, anciens vététistes. Clément Lhotellerie fait un véritable numéro sur la fin et, cerise sur le gâteau, vers le sommet de la Turbie, il sort une dosette de produit énergétique, en ingère le contenu…et remet la dosette dans la poche arrière du maillot! C'est si rare chez les routiers pros que pour moi c'est l'exploit de la journée!

Dernière anecdote : j'ai gagné un magnétophone MP3, Jules est tout heureux, on le met dans sa chambre : "Papa, tu me donneras ton CD de David Gilmour?". Mais oui mais oui, avant que tu ne trouves ma musique ringarde…Mais à six ans, on est encore loin de l'adolescence!


Date de création : 25/07/2009 @ 12:27
Dernière modification : 25/07/2009 @ 12:27
Catégorie : Compte-rendus 2008
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