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Compte-rendus 2008 - 02 - Cassis
Jean-Paul stéphan 29 mars 2008 Ravanel : rouler plus vite à Cassis sur l'Evo2! La chance de ne pas courir. Le lundi 24 mars 2008, il a neigé par averses, intermittentes du spectacle, pour le plus grand bonheur de mon petit Jules, à double titre : tout d'abord je n'ai pas couru à cause de cette météo, ensuite j'ai passé l'après-midi avec lui dans la neige après m'être fait plaisir en marchant dans les coteaux "de blanc matin". Des après-midi comme celui-ci amènent à se demander si ça vaut encore la peine de s'éloigner de son enfant pour aller tâter du chrono, tellement Jules était heureux…et son papa aussi, du coup. Vers 15h, on commence à marcher vers une combe qui rapidement nous apparaît mal orientée pour garder la neige, cette dernière flirtant avec l'eau en cette journée froide mais malgré tout printanière. On avise donc une autre combe, orientée plein nord, où j'avais noté à la fin de ma marche matinale la bonne tenue de la neige. On la devine bien blanche quand d'autres laissent apparaître surtout de l'herbe. Au bout de vingt minutes, Jules fait ses premières glissades sur une pente de…château d'eau. C'est VTT : Vraiment Très Tentant. Puis je remorque Jules dans la luge en montée, ça fait les cannes! Le jeu évolue ensuite vers la construction de boules de neige, avant de nous engager dans un singletrack où au début je tente de remorquer Jules dans la luge, mais il verse dans la pente à chaque dévers! C'est VTT : Vraiment Tout Terrain. Après avoir longé un sommet de côte dans les sapins, nous arrivons sur le sommet du coteau de Murmont, qui offre une vue imprenable et très ouverte sur Thonnance la vallée de la Marne, le nord-ouest…d'où viennent les bourrasques de neige. Justement, comme nous arrivons sur ce plateau herbeux, je montre à Jules de grandes nuées qui s'effilochent comme des rideaux blancs, je lui explique que c'est une averse de neige qui approche. Commentaire du petit : "On dirait que le ciel tombe par terre!". Un vrai gaulois ce Jules! C'est VTT : Vraiment Trop Trôle! Je propose à Jules d'aller nous abriter derrière une lisière de forêt "On sera protégés de la neige, on la regardera tomber!". Jules adore l'idée : "Viens on court!". On court donc et on arrive à la lisière à notre nord-ouest, tandis qu'un champ s'étale au sud-est. Jules apprend ce que c'est que d'être sous le vent, il voit la neige tomber dans le champ à dix mètres tout en nous épargnant, car inutile de dire que sur ce plateau ça souffle…Le champ blanchit sans nous pendant deux minutes, puis Jules a trop envie de jouer dans la pente du coteau, il fait des boules qu'il envoie rouler dans la pente où elles se cassent au bout de cinq, dix, quinze, vingt mètres (new world record…). On termine avec un petit bonhomme de neige coiffé de branches à épines (les punks peuvent aller se rhabiller) avant de descendre tout droit dans le coteau, moi sur les pieds, Jules sur…un peu tout, avec de grands cris de joie. On rentre trempés jusqu'aux os et heureux de partout. Une grande lampée de Badoit, douche, réchauffement devant la télé dans les bras de maman, Jules est heureux comme un pape (c'est heureux un pape?). Les deux week-ends suivants seront "sans lui", mais pendant les vacances de Pâques on s'est promis une petite virée en montagne chez un de mes frères…Jules n'arrête pas de me demander "Il y a de la neige chez tonton Laurent?". On ira voir ça! Retour à l'entraînement. Mardi matin, il a encore neigé dans la nuit, je prends le X 160 pour un enchaînement de côtes mixtes : grand chemin ou goudron. J'en gravis cinq un peu en dessous du seuil, sauf la dernière où j'accélère plus fort au sommet. Tout en vélocité. Je termine avec 30 minutes de vrai vtt dans 5cm de neige, ça glisse fort dans la dernière descente, le fameux coteau de Murmont où Jules roulait des boules la veille…J'ai roulé pendant 1h30 enchanteresse, la neige, accrochée aux branches, a empli la nature de boules de coton blanc…ça tient "chaud"! En fin d'après-midi après le boulot, avec Jules on ne résiste pas à une remontée en forêt en haut d'un coteau, le redoux a commencé mais il reste trois centimètres de neige sous laquelle la boue est bien présente! En été c'est un terrain de bosses, là c'est une patinoire blanche et marron…Jules termine par une vraie crise car on repart avant d'avoir terminé un bonhomme de neige (la nuit tombe), je dois le convaincre que de toute façon il finira bien par fondre! Le mercredi 26 mars 2008, après le boulot, trois heures de route, au début avec un groupe puis rapidement seul car le groupe veut faire du plat et encore du plat, ça me soûle et ça risque de casser mon coup de pédale vtt aussi près de la coupe de France. Je fais donc moitié de la sortie seul, enchaînant de multiples petites côtes en vélocité en danseuse, prenant du vent et une bonne giboulée…d'eau cette fois. Le redoux est bien là. J'ai oublié la ceinture du cardio, j'en suis réduit à supposer que les pulsations allaient bien, au vu de mes sensations. Du Nord au Sud en repérage. Le vendredi je démarre de ma froide Haute-Marne dès 6h30, par moins quatre degrés, l'Espace chargé de vélos et de livres. À 7h15, une image surréaliste : un engin de la DDE qui sale à tout va alors que le soleil brille déjà et qu'il n'y a plus de verglas sur la route, ou comment saler avec une nuit de retard! Il doit y avoir quelques ronds de cuir qui donnent des ordres depuis leurs bureaux sans jamais mettre le nez dehors…Salage en pure perte et en pure pollution. Pendant un temps je me berce d'infos à la radio, je m'amuse de la visite officielle de notre Président en Angleterre, qui a droit à quelques dîners au château de Windsor…faste food. Je m'amuse aussi de la différence d'attitude de la France et de l'Angleterre à propos de l'éventualité d'un boycott de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin. Le Président français l'envisage, pas les anglais. Normal, ils organisent les JO 2012! Sûr que si Paris avait obtenu ces JO, les attitudes auraient été réparties autrement. Sur France Inter j'entends parler d'une femme qui fait 17 kilomètres aller et autant au retour, avec son bébé sur les épaules, pour aller acheter de l'huile et revenir la revendre. C'est au Mali, le sujet précède un autre reportage sur la…surconsommation en France. Une transition Mali…cieuse. À 13h je me pose à Cassis. J'ai roulé à 6,7 litres de moyenne (maintenant je compte en litres aux 100, je conserve l'intensité pour les courses…) et j'enchaîne directement avec 2h15 de repérage plus ou moins déstabilisant pour moi qui ne roule que dans la boue depuis…le Roc d'Azur 2007! Je rejoins aussi les amis chez qui je loge…à Roquefort la Bédoule! On ne peut pas trouver plus près, et en prime c'est VTT (Vraiment Très Tranquille). La librairie qui roule plus vite. Le samedi, je ne pense qu'à ça…Dès 9h je suis sur place pour exposer mon livre. Mais le camion du team n'arrive qu'à 10h, argh! Rien de grave bien sûr, à 10h30 tout est en place, y compris éric Davaine qui vient longuement m'interviewer à propos de l'ouvrage. Il en a bien perçu l'esprit et la discussion est très intéressante. Un attroupement se forme autour du stand Lapierre…il ne cessera guère du week-end, d'autant que les pointures présélectionnées olympiques que sont Sabrina énaux, Cécile et Cédric Ravanel attirent elles aussi la foule. Ce samedi sera un flot ininterrompu d'acquisition de VTT Rouler plus vite et de discussions amicales et intéressantes, comme avec cette famille qui veut savoir comment s'y prendre avec leur fils, cadet, qui se met trop la pression tout seul. Et puis, cerise sur le bouquin, Julien Absalon est passé! Un bon quart d'heure, j'ai énormément apprécié. À ce moment-là l'attroupement a pris de l'épaisseur, les appareils photos sortaient d'un peu partout, et nous on a fait quelques photos sympas avec des jeunes, Julien, le livre…Grand moment quand Julien a fait une dédicace à une petite Charlène, trois ans, trop mignonne. Julien est ensuite reparti aussi simplement qu'il était venu. Ça se passe de commentaire, la photo ci-dessous parle d'elle-même. Un Cassis haut en couleurs n'est-ce pas? Vers 18h, on remballe tout, je me rends compte que je n'ai pas vu la journée passer, pourtant je fais le "libraire" depuis neuf heures non stop et j'ai pris du vent et de l'air frais toute la journée… Ravanel bisse à Cassis sur l'Evo2! Dimanche matin, je remets la "librairie" en route pendant une bonne heure avant de m'occuper de mon échauffement, car à onze heures il y a le Raid Cassis, quand même! L'air est frais, le vent pénètre un peu, je décide néanmoins de ne rien porter sous le maillot à part ma ceinture Polar (innovation 2008, avant je ne portais jamais la ceinture en course). Elle indiquera trois fois 173 pulsations dans les vingt premières minutes de course, mais pas plus. Le départ de ce raid est très sympa, on se retrouve sur le circuit après quelques mois de préparation chacun dans son coin (ou dans son centre), on mate les nouvelles tenues…Nous avons eu droit à de nombreuses appréciations élogieuses concernant les tenues Lapierre 2008. Le départ est rapide mais sans plus, car il y a le "talus" tout de suite, là, devant nos roues, sur un bon kilomètre, à un bon 13% de moyenne…Deux groupes se forment au sommet, je suis dans le…troisième. Je vois la course de Cédric pendant quelques kilomètres, de plus en plus petit, de plus en plus loin de moi… Cédric se retrouve rapidement aux prises avec l'armada Orbéa…à mon arrivée, je demande machinalement qui a gagné, comme pour entendre "Julien Absalon", comme à l'habitude, tellement il gagne souvent. Le coureur interrogé me répond "Cédric"…Oh là là mais ça change tout ça! Du coup quand je le retrouve sur le home-trainer en train d'éliminer les toxines, je lui claque deux bises! Et je ne suis pas le seul. Julien Absalon a connu les affres d'une pédale droite qui se dévisse et qui se détache…On sait qu'il en a sous le pied mais de là à en perdre les pédales…! Julien a dû se résoudre à trouver un outil, resserrer la pédale et repartir après avoir perdu environ trois minutes. Or, Cédric termine trois minutes et sept secondes d'avance devant Julien. On peut en tirer deux réflexions: - Sans incident de Julien, la lutte entre Cédric et Julien eût été palpitante. - Julien est peut-être un peu moins en forme à cette date qu'à la même date en 2007, ce qui se comprend parfaitement au regard de ses objectifs encore lointains, notamment le plus important de tous, les Jeux Olympiques en août. Il est capable d'être volontairement en retrait en mars pour mieux être à cent pour cent cinq moins plus tard. On ne peut donc tirer aucune conclusion excessive de ce classement, tous les top pilotes en sont d'ailleurs conscients. Il n'en reste pas moins que d'une part une victoire à Cassis est une belle ligne sur un palmarès et que d'autre part on ne refait pas une course, alors un grand bravo à Cédric et puis voilà! Et une mention à l'Evo2, qui montre sa rapidité sur ce type de terrain…Déjà, il y a trois ans, Jean-Christophe Péraud, alors chez Lapierre, avait gagné sur X-Control. Podiums en tous genres. La victoire de Cédric est bien sûr prétexte à un superbe podium, "tous les Orbéa derrière et lui devant", Cédric est ovationné comme il se doit en montant les marches qui mènent au bouquet, le podium a fière allure avec Ruzafa, Absalon, Péraud, Lejarreta, Martinez…De quoi se gonfler le moral à bloc, compensant ainsi les crevaisons de nos malchanceuses féminines. Hé oui, Sabrina énaux semblait bien avoir course gagnée, qui plus est devant Cécile Ravanel, on s'acheminait donc vers un doublé Lapierre…quand la pierre, "en deux maux" (jeu de maux…), a crevé leurs pneus et ruiné leurs espoirs. Sabrina termine néanmoins troisième en faisant les sept derniers kilomètres sur la jante! Vivien Legastelois, 4ème espoir, reste au pied du podium mais sa catégorie était fortement représentée, c'est une belle place, il est d'ailleurs dans les quinze premiers au scratch, et son sourire tranquille ne le quitte pas. Quant à moi, je suis 31ème au scratch et un peu "affamé" en fin de course. Anecdotes dans un prochain paragraphe…Mais je suis aussi vainqueur masters 2, et très souvent sur les différents podiums, puisque je remets des exemplaires de VTT Rouler plus vite aux vainqueurs des catégories jeunes, dans une ambiance conviviale. Tout le contraire du choc des générations, là c'est plutôt le lien… Les podiums sont très dans l'esprit OffRoad, un mini-orchestre y joue de la cornemuse et de la batterie pour accompagner les applaudissements, c'est bien vu! Le lien des générations par la convivialité et la connaissance…
Quelques faits de course… La première image qui me vient après le départ, c'est celle de Pierre-Geoffroy Plantet qui se frotte avec un autre concurrent après cent mètres de course, heureusement tout se passe bien, personne ne s'est "Plantet"… Dans la côte du départ, c'est une joyeuse pagaille haletante où chacun cherche de l'adhérence et son souffle, comme un morceau de film qui passerait au ralenti malgré tous nos efforts pour avancer la bobine…qui reprend de la vitesse dès le sommet franchi. Dans les premiers kilomètres me reste l'image de Pierre-Geoffroy Plantet qui cette fois se frotte à un mauvais jour. Il ne lui reste plus qu'à terminer à sa main, c'est pas le pied mais les jours où on joue petit bras il ne faut pas se casser le tronc afin de ne pas terminer sur les genoux… Dans les dix premiers kilomètres, François Bailly-Maître et moi jouons à qui fera le mieux l'élastique dans les côtes, on les attaque difficilement, on se reprend en haut. Un peu plus loin, dans un assez long portage en ligne droite, François passe tout en vélo! Un coup de Bailly-Maître. Après une petite heure de course, une sale image : Ludovic Dubau gît au sol juste après une petite marche en descente, il se tient l'épaule, je lui demande rapidement s'il pense que c'est la clavicule, il ne sait pas mais il est bien conscient, on ameute les signaleurs, ils nous répondent que les pompiers sont en route, mauvais journée pour Ludo… Une demi-heure plus tard, dans un virage à plat sur une piste à mi-chemin entre route et chemin (je suis assez clair?), un jeune de Creuse Oxygène ripe des deux tours et s'affale sur le côté droit. Rien de grave, mais sa patte de dérailleur a reçu…C'est "moins pire" que le dérailleur avant d'un de nos amis belge : la moitié droite de sa fourchette est partie dans la nature, il fait tout sur le petit plateau. Ça doit changer de la Belgique et du "tout à droite". Vers deux heures de course, dans l'avant-dernière grosse côte, je me sens "trop bien". Je la termine fort, je descends, suis une autre côte en singletrack en sous-bois...où je subis un joli coup de fringale! Le coup de "trop bien" de la côte précédente aurait dû m'alerter, c'est presque toujours comme ça avant une hypoglycémie. Il me reste une pâte de fruits et trois gels, je mange tout! Je retrouverai quelques forces dans les vingt dernières minutes, mais j'ai eu vingt minutes de trou total, complètement collé. Pierre-Yves Facomprez a beau m'encourager, impossible de gagner 1km/h. sur la courbe Polar, on voit bien le "trou" de vingt minutes… À un quart d'heure de l'arrivée, je me fais doubler par…Stéphane Tempier. Ma question sort naturellement : "Qu'est-ce qui t'es arrivé?". Stéphane semble gêné, il bredouille un peu que ça ne va pas. Un peu plus loin, on aborde un passage raide sur une dalle calcaire avec quelques gravillons. Il arrache un braquet bien trop gros et se bloque alors que je passe tout en vélo sans problème en souplesse. Pas normal. S'il continue à tirer aussi gros, pour moi il n'y a pas de doute, il annule à coup sûr ses chances de progresser. Lui devrait se plonger dans VTT Rouler plus vite, il y a beaucoup de données sur l'importance, pour un vététiste, de rester véloce, notamment pour franchir les obstacles, ce qu'il m'a prouvé par la négative dans ce passage délicat. Il est encore jeune, il doit encore pouvoir changer de coup de pédale, mais il n'y a plus une seconde à perdre…c'est le cas de le dire au vu de son potentiel. Dernière image, furtive, à cinq minutes de l'arrivée : Nicolas Thiervoz me passe sur un joli rythme, je l'encourage, le pauvre conserve à une cheville des séquelles sérieuses d'un accident du travail. Mais il n'a pas perdu la caisse! Toute dernière image, presque encore en course : je plonge avec délice des morceaux de fenouil dans la tapenade au ravito de l'arrivée, il ne faut pas manquer ceux des raids OffRoad, c'est tout un programme! Retour si court… Encore quelques livres avant de repartir à 17h pile. À 23h je suis à la maison, au téléphone j'ai appris que Jules ne croyait plus au Père Noël. Il a compris que c'était les parents qui déposaient les chocolats dans le jardin à Pâques, du coup il a compris que le Père Noël aussi était une légende et a eu ce commentaire très rationnel : "C'est pour ça que j'avais commandé un seul cadeau et que j'en ai eu trois!". Vers 19h je prends une faim terrible, je tombe tout ce qui me tombe sous la main et surtout sous la dent, et il y en a car j'ai gagné un lot de victuailles du sud en plus du pain, des pommes et du chocolat que j'ai déjà: terrine de caille, caviar d'aubergine, "olives" sous forme de bonbons, petits gâteaux, j'épargne juste la bouteille de vin! Un vrai cochon! Le lundi matin je suis encore à un kilo et demi en dessous du poids de forme, bizarre quand même. J'ai sûrement "oublié" de manger suffisamment samedi lors de ma journée de "libraire au grand air". Les infos sportives sont parfois désolantes : j'apprends l'histoire de la banderole "anti ch'tis", ces comportements aberrants dans le football proviennent en général de l'ignorance, ignorance de l'autre, de ce qu'il peut nous apporter…Il y a beaucoup de choses à faire au niveau éducatif, mais à l'éducation nationale on est loin du compte, on met par exemple une "note de vie de classe" sans enseigner quoi que ce soit à ce niveau-là! Alors que c'est un principe pédagogique essentiel de n'évaluer que ce qu'on a enseigné…Je note aussi que dans ces affaires de comportements, on entend beaucoup de personnes dire que ce sont "des cas isolés"…On entendait aussi cela à propos du dopage il y a dix ans, depuis on a compris qu'une accumulation de cas isolés finit par constituer un problème de fond! J'imagine que dans dix ans, la jeune génération actuelle, nourrie aux incivilités à répétition, risque de banaliser encore nettement plus ce genre de déviance…Pendant ce temps-là, la majorité des dirigeants pensent avant tout au fric qui rentre. Gloups. À partir de Mâcon : rideau! de pluie…Comme quoi il pleut bien avant le Nord. Vers 22h, nuit noire, sur un air envoûtant de Genesis, je réalise soudain le chemin parcouru depuis Cassis 2007 où, dans mon compte rendu, je me languissais de terminer VTT Rouler plus vite. Je réalise tout ce que j'ai pu accumuler comme expérience et réflexions depuis presque vingt ans en vtt, tout ce que cette pratique a pu me permettre de nouer comme amitiés, bref, de remplir ma vie et de m'épanouir, je réalise que ce livre est aussi une manière de le transmettre, de le dire aux autres, c'est un message très positif…à ce moment-là les yeux me piquent un peu. Larmes de joie bien sûr. Il ne reste plus qu'à retrouver la petite famille endormie pour compléter le bonheur.
Date de création : 29/07/2009 @ 10:43 Réactions à cet article
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