Menu
Tout sur le club

Fermer Le club

Fermer Les évènements du club

Résultats & compéts

Fermer Calendriers

Fermer Résultats 2008

Fermer Résultats 2009

Fermer Résultats 2010

Fermer Résultats 2011

Fermer TEAM HAUTE MARNE VTT - 2011

Fermer TRJV2009

Fermer TRJV2010 - Jeunes

Jean-Paul Stephan
PARTENAIRES

axa.jpeg
ca.jpg


chaleurhabitat.jpg
epi.jpg
eurofence.jpg
majuscule.jpg
smto.jpg
vichard.jpg

 

Calendrier
Webmaster - Infos
Préférences

Se reconnecter
---

Votre nom (ou pseudo) :

Votre code secret


 Nombre de membres 2 membres


Connectés :

( personne )
Compte-rendus 2008 - 03 - Cap Estérel

Cap sur l'Estérel.

 

 

            Après Cassis, il faut récupérer, d'autant que la coupe de France masters se court le samedi et qu'elle a lieu loin de ma Haute-Marne natale.

Ça tombe bien, ma semaine de boulot est chargée, je suis certain de peu rouler!

Le mardi, je suis convoqué à Reims pour une présentation des futurs programmes d'EPS. À un moment donné, le doyen du groupe EPS de l'inspection générale dit qu'il y a quelques années on ne voulait pas entendre parler de quatre contre quatre en volley-ball, mais que maintenant le "4X4" s'est banalisé en milieu scolaire…Je me dis "Il s'est aussi banalisé dans la société"…Bref, dans une réunion consacrée au collège, entre le primaire et le lycée, on a le droit de faire du…second degré.

Je rentre à Saint-Dizier pour assurer un cours de natation, avec repas dans la voiture pour assurer le timing. J'aurais pu être absent cet après-midi-là mais je n'aime pas ça. On ne se refait pas.

Après le boulot je roule une heure à intensité réduite mais sur sentiers techniques et sur l'Evo2 qui me servira à Saint-Raphaël, le laps de temps qui sépare Cassis de la coupe de France est si bref que d'une part il ne faut que récupérer et d'autre part il vaut mieux rester sur le même vélo. Les jambes semblent fort bien tourner, mais quand on ne force pas, pas de conclusion hâtive.

En rentrant, j'entends le petit Jules qui monte dans le garage et qui vient se serrer dans mes bras…Je le trouve drôlement câlin et j'adore ça. Il me sert fort…Puis il remet ça cinq minutes plus tard et cette fois il arrive à ses fins : il voulait juste me coller un poisson dans le dos! On est le 1er avril…

La semaine est vraiment orientée récupération! Après mes 1h du mardi 1er avril, je comptais rouler 1h30 le mercredi en vélocité, mais ce jour-là j'ai 4h de cours immédiatement suivis d'une compétition UNSS (championnat de Haute-Marne de foot), de 13h à 17h en plein vent…Rentré chez moi vers 17h30, je décide de ne pas bouger et bien m'en prend, je tombe de sommeil dès 20h! à 20h50 je suis au lit pour 9h non stop. Le jeudi la journée est encore remplie au niveau professionnel, il me faut préparer les affaires et le lendemain, je vais faire 7h de voiture et repérer le parcours de coupe de France…donc pas de vélo à part dix minutes en baskets.

 

Cap Estérel…Carrément beau!

 

            Le vendredi, je démarre à 5h50 et j'arrive à 13h à Cap Estérel où le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas moche!

Rapidement je prends le vtt pour deux tours de repérages, je retrouve Julie Krasniak que je n'avais pas vue depuis le Roc d'Azur et qui remonte sur son vtt après une période de vélo de route (elle vient donc ici sans ambition particulière), bonjour Julie! Avec elle et Julien "Véloroc" Gaulandeau, on effectue deux tours du circuit et, pour reprendre une expression récemment utilisée, le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas moche! C'est même un très beau circuit (pour un tracé de cross court s'entend), jamais extrême mais toujours en cheminement technique, il est globalement ludique, on sent peu le dénivelé car on gère en permanence ses trajectoires, même en montée. Les descentes sont assez fuyantes et pierreuses, à grande vitesse il y a de quoi crever à pas mal d'endroits, d'ailleurs pendant mon repérage je vois 5 à 6 vététistes arrêtés au bord du chemin pour réparer…Je suis averti, j'en vaux deux, demain je serai fort!

Après avoir vendu quelques livres VTT Rouler plus vite, je rejoins notre appartement avec Sabrina énaux, Virgile Stiedel et un de ses amis vosgiens, face à la mer…faut avoir envie de revoir la petite famille pour ne pas rester quelques jours de plus ici! En même temps, il ne faudrait pas que ce genre de complexe vacancier se multiplie, sinon l'immobilier enlèvera le charme pour lequel de nombreuses personnes se déplacent.

Le samedi matin, Sabrina effectue un réveil musculaire sur son vtt. Elle roule sur un semi-rigide. Pour ma part je suis comme d'habitude sur X-Control Evo2, ce vélo est un peu devenu ma seconde peau vététiste en compétition tellement j'y suis adapté.

 

Anecdotes de masters.

 

            Voyons la course masters en quelques anecdotes situées dans le temps!

 

11h45 : José Barbosé m'apporte des maillots de champion de France tout neufs, ils arrivent du magasin Cyclix de Cavaillon chez qui Lapierre a envoyé le colis. Je mets le dossard et me voilà tiré à quatre épingles…

12h : je pars pour un tour complet d'échauffement à 152 puls de moyenne et 172 de max, en 28 minutes. Je ne fais pas semblant. De toute façon, un bon échauffement ne peut faire que du bien. Le tout est d'être suffisamment motivé pour le faire. Ce 3ème tour depuis mon arrivée me permet de mieux mémoriser le circuit. En 2007 je n'ai pas toujours été aussi soigneux dans l'échauffement. J'avais sans arrêt la rédaction du livre en tête…

12h53 : éric Davaine m'interviewe à propos de la course, du livre…Les minutes qui précèdent le départ passent plus vite ainsi!

12h55 : Yvon Miquel cherche les mots qui touchent, il me dit que c'est peut-être ma dernière année, sous-entendu "Ne lâche rien". Il est vraiment très proche de nous.

12h59 : je mets le Polar en route, il indique 122 puls à l'arrêt. Ça sent le départ canon!

13h : départ de la course masters pour quatre tours de 8km. Je supporte très bien le départ, merci l'échauffement poussé.

13h21'50" : premier passage de Nicolas "le starter" Durin, je suis à 15 secondes. Cédric Ravanel m'avait dit avoir fait un tour rapide en…22 minutes. Je trouvais cela bizarre car j'avais la sensation de pouvoir faire cela moi aussi. Effectivement, la boucle a dû se lisser un peu au fil des passages, les trajectoires se sont précisées, et les élites, le dimanche, descendront certainement vers les vingt minutes au tour, Cédric Ravanel compris!

Vers 13h35 : grosse gamelle de Nicolas Durin, il manque un saut de rigole, passe par-dessus le vélo, doit remettre la potence droite, s'arrache le côté de la cuisse gauche…mais repart aussi vite qu'avant et ne sera pas rattrapé!

Fin du 3ème tour : je m'affale sur le côté droit dans un virage en montée! Les deux roues ont ripé en même temps. Une spectatrice, qui voulait me prendre en photo…me prend en photo! mais par terre. À l'arrivée elle me montre le cliché, je lui donne mon adresse mail, c'est un peu flou mais c'est un souvenir! Je me relève, repars, redescend du vélo pour remettre la chaîne, puis termine en faisant attention aux passages des vitesses car la patte de dérailleur est (à peine) tordue vers l'intérieur.

Juste après ma chute : Nicola Thiervoz me passe comme une balle. Il fait un dernier tour époustouflant pour venir mourir à 4 secondes de Nico Durin qui gagne en 1h34'05. Je suis à 1'25 et très heureux de ma perf. Hubert Fléchais, Yvon Miquel et Nicolas Padovani, de toutes leurs forces, ont soutenu les miennes. Merci! Fabien Bourly et Yohann Piguet, en tandem, en ont fait de même quand je les ai doublés, me lançant même un "Jean-Paul on t'aiiime!". D'accord les gars mais pas devant tout le monde…Humour!

14h40 : je consulte le Polar : 164 puls de moyenne, c'est haut! 174 de max, j'ai roulé à une moyenne très proche de mon max, signe de grande forme! C'était déjà le cas à Cassis avant l'hypoglycémie donc je n'étais pas inquiet. 990m de dénivelé, il n'y a pas que le cœur qui a monté…

14h45 : je me gave de quelques abricots "semi-secs", super bons.

14h50 : je vois la petite de Nicolas Durin en pleurs. Je ne comprends pas, je lui dis que son papa a gagné…Oui, mais il a la cuisse gauche arrachée et la petite, ça la désole. Elle me dit qu'elle a cinq ans et demi. Trop mignon. Voilà pourquoi on devient plus prudent en vieillissant.

14h55 : un coureur me demande "Tu dois avoir un sacré paquet de victoires et de podiums?". Impossible de lui répondre, j'oublie vite ce que j'ai déjà gagné, je remets toujours les compteurs à zéro et à penser que rien n'est acquis. Je pense aux victoires qui restent à gagner.

15h : podium, ou plutôt podiums. J'y monte deux fois, vainqueur master 2 et 3ème master. On nous a dépêchés des miss, ma foi fort belles, pour la remise des bouquets. Nicolas Durin se fait plaisir, il embrasse les trois avant même de recevoir son bouquet! Vainqueur, fatigué, arraché à la cuisse mais encore lucide Nico! Je me dis que l'Evo2 est quand même une sacrée monture sur ce type de parcours. Ça me fait penser que mon modèle 2007 est toujours à revendre (contact 06 86 800 820).

15h15 : je vends quelques VTT Rouler plus vite

15h30 : les filles démarrent puis je file à la douche et remettre mes affaires dans la voiture.

16h 30: je reviens voir la fin de la course dames. Sabrina énaux arrache tout.

17h13 : en 1h43 sur le même parcours que nous, Sabrina gagne, refait un petit tour de récup et nage dans le bonheur. Sur les cinq premières filles, quatre ont acheté mon livre! N'y voyez pas de cause à effet quand même…Caroline Mani a lu quelques pages de celui que m'avait acheté Laurence Leboucher, ça lui a donné envie de lire le reste. Une bonne "Mani".

Le dimanche, je consulte quelques chiffres sur Internet:

Masters : 181 classés, gros chiffre! À mon avis ce sera la catégorie la plus représentée du week-end. Les vieux aiment venir réchauffer leurs rhumatismes au bord de la mer!

Masters 2 : 99 classés, gros chiffre aussi!

 

Anecdotes de retour.

 

17h : j'ai Jules au téléphone, je lui dit que j'ai fait 3ème master, il transmet à maman "Il a fait 3ème au scratch". Il maîtrise déjà certaines terminologies. Il est tout heureux de me dire que son papy lui a refait sa ligne, il lui a mis un gros bouchon et des plombs (il semble tout amusé par ce nouveau mot), et surtout il a pris trois poissons! La Marne, sa mer à lui…En entendant ça j'ai un peu plus envie de rentrer.

18h : je n'en ai pas envie mais je prends le volant pour 7h et 770km d'autoroute. Il fait 18°. C'est un peu le paradis ici, difficile à quitter…

20h : je vois un troupeau de moutons paître au bord de l'autoroute, d'où cette question : "Pourquoi tant de laine?".

20h30 : sur RMC, le commentateur s'extasie devant un match de foot. Je change de fréquence, je tombe sur France-Info : du foot! Le foot est le seul sport mis à égalité avec les grands évènements internationaux ; dans Tout le sport, il y a le foot d'un côté et les autres sports de l'autre. Aux JT de 20h on parle de l'Afghanistan, des OGM, d'Ingrid Betancourt…et du foot. Impressionnant…et inquiétant quand on voit l'ambiance générale qui règne dans ce sport qui, à haut niveau de médiatisation, éduque les jeunes à l'injure voire pire.

21h : Valence, entre chien et loup, entre sud et nord, entre sec et pluie…Dans les coteaux des phares de voitures balayent la nuit à destination de je ne sais où.

21h30 : une grosse berline immatriculée à l'étranger me double à environ 230km/h. à quand le partage de fichiers d'immatriculation dans l'Union européenne?

22h20 : je commence à bailler comme un phoque (ça baille un phoque?).

22h28 : un plaisir solitaire…une pomme.

23h : ça fait 5h que je roule (pas con le mec).

23h40 : cinq minutes d'arrêt sur une aire autoroutière, j'achète un rôti de dinde et un Magnum amandes, que du bon, c'est la fête…

00h : j'ai tout mangé et j'ai fait 30km de plus. Il fait 2°, Langres est toute proche. Je me lèche les doigts pour enlever la graisse du rôti.

00h15 : le péage automatique de Chaumont – Semoutiers mange mon billet de 20€. Bon appétit.

00h45 : je traverse un petit village et je me dis "Je suis passé ici hier à 6h du matin!".

01h du mat: je suis chez moi, ouf. Trente minutes plus tard je dors à poings fermés (en fait j'ai pas vérifié…). À 7h30 la vie reprend, un peu dans le gaz…à 8h30 je fais un bisou à Jules qui se réveille et me dis immédiatement "Demain j'ai six ans!". Tant de choses à faire…

 

 

 

            L'aller, la course, le retour…à chaque épisode ses anecdotes, ça remplit la vie d'un vététiste, autant que ses performances.


Date de création : 29/07/2009 @ 10:44
Dernière modification : 29/07/2009 @ 10:44
Catégorie : Compte-rendus 2008
Page lue 994 fois


Prévisualiser Prévisualiser     Imprimer l'article Imprimer l'article


Réactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !



^ Haut ^